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166         NOTICE SUR L'Å’UVRE DE LA MARMITE

paroissien de Saint-Michel, fit cession de trois rentes qui
lui étaient dues et dont le total s'élevait, chaque année, à
quarante-sept livres environ.
   Etablie dans un quartier, où commençaient alors à résider
plusieurs familles notables de Lyon, cette Å“uvre ne tarda
pas à se développer. Dans un acte de 1731, il est fait men-
tion d'une rente de 150 livres, pour l'entretien d'une qua-
trième religieuse, sur cette paroisse, où cinquante ans
auparavant une seule suffisait.

                                * *

   D'après le règlement (11) approuvé dans l'assemblée du
25 novembre 1759, — (et qui n'est que la reproduction et
la réunion des dispositions prises antérieurement, mais
dispersées dans les registres de la Société), — la « Compa-
gnie des Dames charitables » est composée de dames et de


et seigneur de Saint-Maurice ; cette acquisition comprenait « la rente
noble, les droits de directe et pensions ». Le nouveau propriétaire
acheva le morcellement des dépendances de cette maison-forte ; par
acte du 15 mars 1657, il aliéna son jardin, que bornaient à l'Orient et
au Midi les rues Boissac et Sala, au Couchant son habitation, et au
Nord les maisons et terrains de Claude Chana, maître-maçon et entre-
preneur. — Quelque temps après, Claude de la Frasse était propriétaire
de ce jardin; il en forma deux lots et les vendit, en 1738, le premier
à M. Jouvencel (c'est aujourd'hui la maison de la rue Sala, n° 23); —
le second (no 25), à M. Trollier, seigneur de Messimieux. Quant à la
maison-forte et à la rente noble du Plat, la famille Perrachon les
vendit, en 1723, à M. Ferrary de Romans, — et, en 1732, la veuve
de ce dernier les céda au Consulat, moyennant plusieurs rentes. (Ver-
morel. Arch. munie, passim.)
   (11) Il a depuis, et surtout au XIXe siècle, subi plusieurs modifi-
cations.