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LES ANNALES LYONNAISES 469 seuls fait les frais, et il n'en est pas moins intéressant pour cela. A tout seigneur tout honneur : c'est par un joli portrait à la sanguine de notre grand ciseleur de sonnets-, Joséphin Soulary, que s'ouvre le numéro ; puis vient un sonnet du maître, dans un gracieux encadrement d'églantines ; puis ce sont des études de Sicard, de Barriot ; une Revue en fiacre de l'année, par le spirituel chroniqueur, Bertnay ; un article biographique de notre savant bibliothécaire, M. Aimé Vingtrinier, sur le grand archéologue lyonnais Vital de Valous ; puis des triolets militaires de Paul d'Ar- teval, spirituellement illustrés par Collet ; et puis... Mais j'en ai dit assez pour vous faire venir l'eau à la bouche. Je veux signaler encore cependant les trois grandes gra- vures hors texte, reproduisant des œuvres de trois de nos peintres les plus originaux : José Frappa, David Girin et de la Brély, et féliciter l'habile imprimeur des Annales, M. Mougin-Rusand, du tour de force qu'il a accompli, en exécutant dans un délai très court ce numéro illustré, œuvre véritable et très méritoire de décentralisation artistique. G. S.