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                 ET DU VIEUX PONT MORAND                  129
   On pouvait prendre les remblais dans la montagne, sur
la rive droite de la Saône, où les terrains ont une grande
valeur, comme emplacements à bâtir et comme jardins; ou
bien draguer des graviers dans le Rhône, et les monter
sur les berges.
   On commença parle premier système, lorsque la ville
traita avec M. Chazourne, qui établit pour ces transports,
un pont provisoire sur la Saône, à la Quarantaine, un peu
en aval du pont actuel du chemin de fer.
   L'entreprise Chazourne dura peu; elle ne fut pas pros-
 père. Aux journées d'avril 1834, un bateau de foin sur
 lequel un obus était tombé, vint s'échouer contre le pont et
l'incendia.

   Lorsque la Compagnie du chemin de fer P.-L. construisit
la gare de Perrache, en 1852, on employa les draguages du
Rhône.
    Cette opération était devenue plus pratique, par suite de
l'invention des dragues et machines élévatoires à vapeur
qui avaient déjà fonctionné avec succès, pour l'énorme
terre-plein de la gare de Vaise, dont les remblais sortent
tous delà Saône.

   La première construction de quelque importance sur la
chaussée Perrache, fut un grand bâtiment que l'on voit
encore, après l'embarcadère primitif du chemin de fer de
Saint-Etienne ; cette grande maison qui ne manque pas
d'originalité, a servi pendant longtemps et sert encore de
caserne; j'ai toujours entendu dire que c'était l'ancien hôtel
de Perrache, où il avait placé la direction des travaux.
   La ville étant propriétaire de grandes surfaces, on y
transporta de 1830 à 1840, la prison et les abattoirs;
         N° 2, — Août 1886.
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