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6 L'HISTORIEN CLITOPHON
pas hésité à reconnaître que le passage du traité attribué
à Plutarque est, en somme, « un texte formel. » (Histoire
des institutions municipales de Lyon, 1884, p . 2.)
L'Académie de Lyon a couronné cet ouvrage, mais sans
se prononcer à l'égard de la légende de Momorus. Il y a
même dissentiment d'opinion à cet égard entre les membres
de cette Société : M. Allmer, notre éminent épigraphiste,
admet la possibilité du fait (Revue épigraphique du Midi de la
France, n° 35, de juillet à septembre 1885, p. 143), tandis
que M. A. Vachez (Revue du Lyonnais, janvier 1886, p. 11),
le rejette absolument.
En présence de ces divergences et de ces contradictions,
il ne reste qu'à produire le texte lui-même, chose que, par
un singulier oubli, nos auteurs locaux ont négligé de faire.
On aurait considérablement abrégé le débat, éclarci les
doutes, en recourant à ce moyen si simple. Voici donc le
texte grec avec la traduction latine interlinéaire :
riapaxeiTO» Si aù-rw (iroTajAco) ôpo; Aouy^ouvo; •/.aXoo|/.£vov.
Adjacet autem isti (fluvio), morts Lugdunus vocatus
MaTwvop.acâv) Si Si ahiav Tonciniv. MwjAopo; x.al AT£7TO-
mulavit-nomen autem ob causam talem. Momorus et Atepo-
f/.apo;, û-jiô Seavipovecoç TTJÇ. «p)Ç% êx6Xï)8£vTe; eï; TOUTOV
marus à Seseroneo (è) regno expulsi, super hoc,
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