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68                 BIBLIOGRAPHIE LYONNAISE

deux notaires Aubernon et Soupat, et procès-verbal des-
criptif de deux pierres à peu près semblables fut dressé le
9 juin 1751 (1). Celle de Ponce de Vaulx, trouvée intacte,
fut transportée dans la cour de la maison de la custoderie
et surmontée d'une inscription gravée sur pierre pour rap-
peler sommairement les circonstances de cette découverte.
Quand l'église Sainte-Croix fut démolie, en 1796, ces deux
monuments furent dispersés. La pierre tombale fut trans-
portée au Musée lors de sa fondation, en 1807 ; l'inscrip-
tion est venue l'y rejoindre plus tard. Quant à l'autre pierre,
mentionnée dans l'enquête de 1751, ayant été taillée et
employée dans la fondation des bâtiments, il n'a pas été
possible de la retrouver.


                              # *

   Nous pourrions faire ressortir également l'intérêt que
 présentent les documents relatifs à l'institution du ban-vin
de l'archevêque, droit féodal qui assurait à tout seigneur le
privilège de vendre seul son vin immédiatement après la
 vendange et ce, pendant le mois d'août. Il y aurait aussi de
curieuses remarques à faire sur les statuts de la corporation
 des pelletiers, dont l'existence remontait bien avant le
Xme siècle. Mais nous avons donné une idée suffisante des
services que peut rendre, à tous ceux qui ont le culte de
l'histoire, une semblable publication.
   Pour en généraliser encore davantage l'utilité, chaque
livraison doit être terminée par quelques notes sur les
familles de la région. Même dans cette partie d'un intérêt
plus restreint, il n'y a pas moins à glaner. C'est ainsi que
le nom d'Aynès (alias, Aynez), est venu évoquer le souve-

  (1) Protocole d'Atihrtwn, aux Archives de la Chambre des Notaires
de Lyon,