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               UNE LETTRE INÉDITE

                                 DE



  BACHET DE MEYZERIA
                    Membre de Y Académie française




   Pellisson, dans son Histoire de l'Académie française, a con-
sacré une fort intéressante notice à l'immortel dont on vient
de lire le nom. J'en reproduirai les premières lignes, qui
font bien connaître l'homme et Térudit et qui, de plus,
sont très agréablement écrites : « Claude Gaspard Bachet,
sieur de Mézériac ( i ) , était de Bresse, d'une famille noble
et ancienne. Il était bien fait et de belle taille, avait les yeux
et les cheveux noirs, le visage agréable, et la conversation
fort douce. Il était savant dans les langues, et particulière-
ment en la grecque ; très profond en la connaissance de la
fable, en l'algèbre, aux mathématiques et aux autres sciences


  (i) Le dernier éditeur de YHistoire de l'Académie française, M. Livet,
rappelle, en note (t. I, p. 174), que Guichenon le nomme « Claude-
Gaspard Baehet, écuyer, sieur de Meyseria, et que c'était là un fief qui
avait été vendu, en 1546, par Balthazar de Pisimieu à Pierre Bachet,
conseiller du Roi et lieutenant-général au bailliage de Bresse, grand-père
de l'académicien. Déjà, dans le Moreri de 1759, on avait dit : seigneur
de Mezeriac, ou plutôt de Meyseria, comme écrivent ceux du pays. »
Dans les Historiettes de Tallemant des Réaux (édition de M. Paulin,
Paris, 1.1, p. 286), on trouve la forme Mezeriac.