page suivante »
L'INTERMÉDIAIRE LYONNAIS auESTION ESTOFFIERS ou ESCOFFIERS ? — L'intéressante note publiée par M. Natalis Rondot, dans la Revue de janvier dernier, me suggère un doute grave. L'érudit écrivain afErme que les documents du xive siècle mentionnent fréquemment à Lyon les tisseurs de laine, sous le nom à 'estoffiers. N'y aurait-il pas erreur de lecture et ne s'agit-il pas ici des escoffiers, déno- mination sous laquelle les ouvriers en cuirs, appelés plus tard cordouaniers d'où est venu cordonniers, étaient alors dé- signés ? Cette erreur est d'autant plus probable que, dans les manuscrits de cette époque, il est très difficile, souvent même impossible de distinguer le t du c. Cependant si M. Natalis Rondot a trouvé cette désigna- tion, accompagnée de particularités qui déterminaient la profession et faisaient deviner des tisserands, il n'y aurait aucun doute et ce serait une curieuse découverte. Mais, comme l'estimable auteur ne nous fournit, à cet égard, aucune explication, je soumets la question aux lec- teurs de la Revue, et spécialement à M. V. de Valous, qui, dans son article sur un Serrurier de Lyon,>nous prouve que les anciennes corporations lyonnaises n'ont aucun secret pour lui. Quant à moi, dont les connaissances sont très restreintes à ce sujet, je n'ai jamais rencontré que les Escof- fiers. Autre question : Les tapeciers, dont M. Natalis Rondot a