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CHRONIQUE LOCALE 159 été motivée par les soins qu'il a donnés, en 1854, à Saint-Serres, dans le département de la Drôme, aux victimes du typhus et du choléra. Jeune médecin alors, atteint lui-même par le terrible fléau, le docteur Gubian se faisait porter sur un brancard pour soigner les malades. En 1871, le docteur Gubian s'est encore fait remarquer par son dévoûment '. non-seulement il faisait le service du Dispensaire, mais il avait quatre ou cinq ambulances, dans lesquelles il faisait chaque jour son service. « La distinction que le docteur Gubian a obtenue sera certainement approuvée par l'opinion publique et par tous ceux qui connaissent son caractère et son cœur. » Une autre nomination qui sera favorablement accueillie est celle d'un de nos plus éminents curés de Lyon, ancien vicaire général du diocèse. Par décret en date du 4 février 18 80, rendu sur la proposition du ministre de l'intérieur et des cultes, a été nommé dans l'ordre national de la Légion-d'Honneur, au grade de chevalier, l'abbé Gouthe-Soulard, curé de Saint-Pierre-de-Vaise, à Lyon. Titres exceptionnels. — L'Académie des beaux-arts, dans sa séance du samedi 31 janvier, a élu correspondant dans la section de peinture, M. Michel Dumas, directeur de l'Ecole des beaux-arts, à Lyon, pour remplir la place vacante par suite du décès de M. Swerts. — Les journaux du 19 nous ont annoncé que M. Gustave Véricel, ancien avoué à la Cour d'appel de Lyon, membre du comité consultatif des bibliothèques de la ville de Lyon, venait d'être nommé officier d'Académie. On sait que M. Véricel est un de nos bibliophiles les plus dévoués, et qu'il inspecte, avec un zèle qui ne se lasse pas, nos bibliothèques populaires. — Un de nos collaborateurs et amis, M. Lagarrigue, consul de Portugal à Nice, a été honoré ces jours-ci, par le roi d'Italie, de la décoration des saints Maurice et Lazare. Cette distinction sera favorablement accueillie à Nice et à Lyon, où M. Lagarrigue compte à bon droit un grand nombre d'amis. — Depuis bien des années, la salle Voland n'avait vu un assaut comme celui du 22. Les principaux maîtres d'armes de la région de l'Est s'étaient donnés rendez-vous, attirés par le désir de se voir ou revoir, et de se mesurer entre eux, sous les yeux d'amateurs d'élite. Une vive attraction,