Revue du Lyonnais » série 4 - n°8 ( 1879 ) » pp.468

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autres vertueux exercices ; le tout moyennant la continua-
tion de la pension de 1,000 livres dont jouit ledit sieur de
Floratis, sauf à lui à convenir des pensions des gentils-
hommes ; le Consulat fournit une maison et des écuries.
   1740. Bourgelat a obtenu la place d'écuyer de l'Acadé-
mie de Lyon. Il a un caractère changeant et des talents.
   1768. Bourgelat cède au Roi son privilège des fiacres.
Le Roi le cède à l'Ecole vétérinaire.
   1769. Rozier, directeur de l'Ecole vétérinaire, est destitué
avec ses collègues.
   1771. 26 février. On donne la place de directeur de l'A-
cadémie d'équitation à M. Charpentier, élève de Bour-
gelat.


        Monuments, rues et anciennes maisons de Lyon.
   A l'angle nord de la place Saint-Nizier, il existoit encore
il y a, je crois, une trentaine d'années, une maison appelée
Maison des quatre Tournelles, à cause de quatre tourelles
flanquant ses côtés ; elle ne joignoit pas l'angle dont elle
étoit séparée par une petite rue en équerre, la rue de la
Limace, célèbre alors par le restaurateur Maire, chez lequel
on dinoit fort bien et pas cher. Son établissement étoit de
la plus grande simplicité; des chambres carrelées mais du
linge propre; point d'étalage de garçons, ni de hors-d'œu-
vre, mais des mets exquis, du vin irréprochable, type dis-
paru, je crois du bon sens de nos pères.
   Cette maison appartenoit, en 1579, à Philippe Galand,
bourgeois qui fit construire les tournelles.
   La maison des Antiquailles, bâtie vers 1500, par Pierre
Sala, sur les ruines du palais des préfets du prétoire, passa
par alliance aux Buatier, puis aux Chastillon. Pierre de
Chastillon y mourut, le 5 juin 1609.