Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
450                  LETTRES INÉDITES

répettes, vous serez paie dans le mois d'aoust, parce qu'il
me tarde de finir avec vous. Ce que je vous dis ici vaut
touts les mandats du monde.
   « Il y a des diminutions auquelles vous ne pouvez con-
tredire, et surtout une erreur qui, comme vous sçavez,
n'est jamais compte : dans votre premier mémoire, vous avez
placé un total de 452 livres, qui est rapporté 463 ; sur le
second que vous m'avez délivré, quoique ce soit le même
total dont vous faittes mention, votre arrêté final pose sur
cette base fausse ; donc il y a diminution, quoique vous
assuriez le contraire.
   « Il serait dur de payer plutôt que je ne suis convenu,
et de payer plus que je ne dois. Au reste, si vous m'assurez
de bonne foi que personne n'aurait fait à meilleur marché
ce que vous avez fait pour moi, et que j'en sois convaincu,
il faudra en passer par ce que vous avez écrit.
   « Je vous supplies de mettre fin à une correspondance
qui devient par trop extraordinaire, lorsqu'il n'y a que,
d'un seul côté, de l'honnêteté et surtout de la modération.
Il me semble que la philosophie et l'érudition de monsieur
votre secrétaire sont inutiles 'dans des comptes tels que les
vôtres, et son esprit serait mieux placé partout ailleurs.
   « Je suis très-parfaittement votre très-humble serviteur.

                                 « D'HERBOIS. »

   « P. S. — Je vous remercies de la culotte blanche que
vous semblez vouloir me livrer par complaisance; vous
n'avez pas entendu mon langage et vous répondez mal,
comme à votre ordinaire, à un excès d'honnêteté. »