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NICE A VOL D'OISEAU
Salut, Nice la belle ! toi, dont les armes d'argent à l'aigle
couronné, issant de gueules, sur un rocher de sinople, sont
encore rehaussées par un soleil resplendissant ! Que peut-
on ajouter à toutes tes splendeurs, quand on a répété, sur
tous les tons, que, dans ce nid si douillettement capitonné
de mousse et de soie,, le firmament a toujours des étoiles,
le soleil des rayons, la Méditerranée des sourires, et la terre
des roses?
A Nice, vraiment tout est beau,
Ses fontanges enrubannées,
Son splendide Parc du château,
A Nice, vraiment tout est beau !
De neige jamais un lambeau
N'effeuille ses roses fanées ;
A Nice vraiment, tout est beau
Roubles surtout, francs et guinées.
Parlons d'abord de cette promenade si vantée des An-
glais, bordée d'un côté par les franges d'argent des vagues
de la Méditerranée, de l'autre par de somptueuses villas, et
des parcs plus somptueux encore, royale souricière, caute-
leusement amorcée d'une friande tartine de fleur de can-
deur. Vous l'avouerai-je? On a bien un peu surfait ce
magnifique joyau de la couronne niçoise.
Oh ! ne vantez pas tant cette maussade plage,
Couverte de galets, sans gazon, sans ombrage,
Offrant pour ornements des palmiers rabougris
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