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336 NOTICE HISTORIQUE le signe patibulaire, à trois fourches, dans sa terre de Montcoy. Le 21 mars 1687, Philippe Lantin, écuyer, donna au Roi et à la Chambre des comptes de Bourgogne et Bresse l'aveu et dénombrement de sa terre et seigneurie de Montcoy. Il y avait alors dans cette terre 1527 arpents de bois, à l'ar- pent du Roi formant un seul tènement et joignant de ma- tin les bois du Roi, les communaux du village de Guerfant et les bois du seigneur de Planches ; de midi les bois com- munaux du village de l'Abergement, les bois des chanoines de Saint-Vincent, appelés la Chassagne et les communaux du village de Cortot; de soleil couchant les bois du seigneur de Montagny et ceux des Chartreux, seigneurs de Bey, et de septentrion les bois desdits Chartreux et les terres du village de Damerey et de Planches. Vers 1690, Philippe Lantin, seigneur de Montcoy, de- mande que certains habitants du village de Perrigny payent la somme de trois livres 10 sols, pour la réfection du pont dormant de son château de Montcoy, à laquelle tous les re- trayants dudit château se sont obligés, et entre lesquels sont les habitants de Perrigny. Ledit pont dormant menaçait ruine alors de tous côtés, et il n'était loisible audit sei- gneur d'y passer sans danger, y faire voiturer ni ses blés, ni du bois, ni autres choses nécessaires à l'usage de sa maison. Au mois de novembre 1688, on avait nommé des experts pour constater les réparations que demandait ledit pont dor- mant, et chaque retrayant s'obligea de payer trois livres, 10 sols pour Cela. Le 23 février 1697, FabbéFrançois-Bénigiie Lantin, cha- noine et grand archidiacre en l'église cathédrale de Châlon, reconnut que la terre de Montcoy était échue à Jean- Baptiste Lantin, son pupille, par le testament de Philippe Lantin, son père, à la charge par ledit Jean-Baptiste Lantin