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POÉSIE 325 A M"e ADÈLE SOUCHIER. Puisqu'un hasard si doux que j'ose à peine y croire, Muse du Dauphiné, te mit sur mon chemin, Laisse-moi murmurer ces vers à ta mémoire, Tout indignes qu'ils soient de ton esprit divin. Valence, à juste titre, estfierede ta gloire Et n'aura pour orner, enrichir son écrin, Qu'à mettre en lettres d'or ton nom dans son histoire, Et qu'à l'inscrire aussi sur le bronze et l'airain. Pour moi, pauvre aspirant au pied du mont Parnasse, Sur la brillante empreinte où tu marques ta trace, Je veux suivre tes pas, j'y suis déterminé, Et quand j'aurai besoin de réchauffer ma lyre, J'irai, plein de respect, avec transport relire Tes chants si beaux, muse du Dauphiné. 28 octobre 1879. FRANCISQUE DUFIEUX,