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                           CHRONIQUE LOCALE                            317
 dans les mêmes conditions bibliographiques : on nous assure qu'il ren-
 ferme des documents inédits du plus haut intérêt pour l'histoire, et qu'il
 contient les révélations les plus inattendues sur l'origine de la famille
 Pocquelin, dont notre collaborateur est l'un des derniers représentants par
 sa femme. Ce livre étant destiné à pareil succès que son aîné, nous nous
 empressons de le signaler aux érudits de notre région, afin qu'ils puis-
 sent le demander à temps à l'éditeur, M. Isidore Liseux, rue Bona-
 parte, 2, à Paris.
   C'est, d'ailleurs, pour M. Révérend du Mesnil un succès que nous ne
 voulons pas être le dernier à signaler.

   — Un de nos écrivains religieux les plus laborieux et les plus sa-
 vants, M. Dominique M..., qui cache son nom avec le même empres-
 sement que d'autres montrent le leur, a fait paraître une Notice sur la
 réouverture de l'église de Saint-Irénée, à Lyon, en 1802 ; Lyon, Pélagaud,
 1879, in-8°. Cette simple brochure de seize pages, tirée à cent, devien-
dra un de ces documents précieux que rechercheront plus tard ceux qui
voudront édifier une grande et véritable histoire lyonnaise, à l'aide,
non de leur imagination, mais de ces nombreuses monographies qui
éclosent de toutes parts sous la plume d'écrivains spéciaux. Peu d'histo-
riens ont plus que M. D. M... fouillé nos annales et préparé des tra-
vaux pour l'avenir.

   • Encore un nouveau journal, il n'y en avait pas assez à Lyon. Le
   —
xxv vendémiaire LXXXVITI, vulgo 16 octobre 1879, a paru le premier
numéro du Lyon Libre, journal quotidien, organe de l'automonie mu-
nicipale et départementale, sous la direction de M. Dorel, petit in-fol.,
couleur...., mais ceci n'est pas de notre compétence.

     — Le 5 octobre, est décédé, dans sa propriété de Saint-Rambert-
 l'Ile-Barbe, un écrivain, humouristique à ses heures, mais sérieux et
 grave quand il le fallait. M. Jean-Joseph-Barthélemy Pérouse, dit
 Honoré Pérouse, ancien avocat.
     Si on lui doit les Lettres à mon cousin Greppo, épîtres en vers, style ca-
nut, d'une raillerie si fine et si mordante, et les Embellissements de Lyon,
qui révèlent une profonde connaissance de notre vieux Lyon et un grand
amour pour le sol natal, on retrouve l'érudit dans sa Notice sur h
docteur Joseph Gensoul, Lyon, Louis Perrin, 1839, în-8°, et le juriscon-
sulte profond, dans Napoléon I e r et les lois civiles du Consulat et de VEmpire.
Paris, Durand, 1866, in-8°.