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288                   NOTICE HISTORIQUE

tenait, pour chaque égalation, une pinte de vin ; si le ta-
vernier cessait de vendre sur mesure, pendant 40 jours, ses
mesures étaient de nouveau égalées. Personne ne pouvait
tenir taverne, sans l'autorité dudit seigneur, qui avait le droit
de percevoir les langues des bêtes à cornes qui se tuaient
dans ladite justice, à peine de 65 sols, contre chacun diffé-
rant de les donner dans les 24 heures. Tous les habitants de
Bey, Montcoy, Montagny, l'Abergement-Saitite-Colombe,
Perrigny et Planches devaient faire guet et garde au château
 de Montcoy, en armes, selon et lorsqu'il leur était ordonné,
 et entretenir le pont dormaut et menus emparements dudit
 château. S'il y avait maison-forte audit Bey, ladite garde y
 devait être faite, selon l'édit du Roi. On avait coutume de
 payer les rentes et censés de grains à la Saint-Martin et
 celles d'argent à la Saint-Barthélémy. Ledit seigneur ou ses
 fermiers, résidant à Bey, avaient droit d'usage en toutes les
 communautés, comme premier habitant, exclusivement à
 tous autres, sans être tenus aux charges publiques.
     Le 11 février 1618, les habitants, laboureurs et parois-
 siens de Bey quittent noble Jean de Montconys, seigneur
 de Montcoy, Bellefonds, Saint-Didier et dudit Bey, en par-
 tie, de toutes levées que ledit seigneur peut avoir prises,
 en vertu de la retraite qu'il a faite de portion de leurs com-
 munautés, tant terres que prés et bois, pareillement des
 bois qu'ils lui ont vendus, par contrat particulier, ensemble
  de toute coupe de bois qu'il peut avoir faite, etc., à cause
  des assistances, faveurs et services qu'ils ont reçus de lui,
  mêmement aux derniers passages des gens de guerre, allant
  en Piémont, par la permission du Roi, dont lesdits habi-
  tants et paroissiens de Bey ont été garantis, en faveur dudit
  seigneur de Montconys, qui s'est employé, à cet effet, de
  tout son possible, en diverses fois.
     Comme les vénérables prieurs, religieux et couvent de