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238 CHRONIQUE LOCALE tait à l'Institut une nomenclature des objets taxés à Ninive ou à Memphis ! En attendant l'avenir, le Code des contributions indirectes, dont nou» parlons, fait honneur à l'infatigable directeur de nos octrois, et si son génie organisateur, si ses vastes connaissances d'administrateur s'étaient exercés à Paris, au lieu de rester enfouis en province, il y a longtemps qne M. Olibo aurait la fortune et les honneurs qu'il mérite. — La seconde livraison de la Renaissance en France, par M. Léon Palustre, directeur de la Société française d'archéologie, avec des illus- trations hors ligne, par M. Eugène Sadoux, vient de paraître, à Paris, chez Quantin, rue Saint-Benoît, 7. Nous pouvons affirmer que ce nou- veau fascicule, consacré à l'Ile de France, est en tout point digne du premier si universellement admiré. —Notre compatriote, M. Octave de la Bâtie, connu par ses nombreux voyages, particulièrement en Terre-Sainte, est en ce moment à Paris. Il donne ses soins à une nouvelle édition considérablement augmentée de son livre : Les lignes architecturales dans leurs rapports avec les clim des différents pays et les maurs des diverses époques. L'exécution de cet ouvrage est confiée à MM. Pillet et Dumoulin, rue des Grands-Augustins. Le format choisi est l'in-quarto à cause des dessins dont l'auteur veut l'enrichir. Ces dessins, en partie originaux, en partie empruntés à des publica- tions artistiques, seront reproduits en photo-gravure par les procédés d'un Roannais dont l'atelier est établi rue Campagne Première. Lorsque le livre sera sur le point de paraître, nous donnerons de nouveaux détails sur cette oeuvre deux fois forézienne. — La vaillante Compagnie des Dombes poursuit sa bataille acharnée contre les rochers de Nantua. Sans avoir Fépée de Roland, elle aussi pourfend les montagnes. Elle taille, pulvérise, remblaie, dessèche, étaie à n'en plus finir. Mais non, je me trompe, elle en finira, et l'été prochain elle compte bien atteindre Bellegarde, route directe de Paris à Genève. — II paraît que la vapeur va être distancée. Les vélodpédistes s'en chargent. Trois jeunes gens de Milan, partis le 6, sont repartis de Lyon le 13, comptant bien faire leurs quinze à seize cents kilomètres en vélo, en douze jours. La vapeur les ferait en plaine, mais non en montagne. Nous ne voyons pas pourquoi on veut percer le Simplon !