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   CAPRICES ET BOUTADES
                        POÉSIES NOUVELLES


                 PAR ALFRED         AUBERT

      Lyon, GEORG, libraire-éditeur, rue delà République, 65,
                         1879, in-80 écu.


   Le jeune poète de vingt ans qui a de pareils caprices et
boutades, dans lesquels entre beaucoup de poésie, de naturel
et de grâce, mérite d'être loué.
   La floraison des années radieuses est là, dans ces jolies
pages où s'étale une gentille fantaisie, parfois une douce
malice et cette fraîcheur que tous les poètes ne possèdent
pas, tant s'en faut. Pour l'avoir, il est urgent que l'esprit
soit doué d'une façon particulière, et que l'âme ait ce ve-
louté plein de charme qui donne je ne sais quel attrait aux
oeuvres qui en sont imprégnées.
   Oh! la grâce ! n'est-elle pas l'adorable parure de la poésie,
puisque c'est son sourire, puisque c'est une des conditions
du beau ? Je sais bien qu'il y a le beau sévère, mais qui
n'aimerait mieux, par exemple, Tune des trois Grâces, que
n'importe quelle Clèopâtre ? Donc, vivent la grâce et la
poésie qui en découle ! Du reste, il y a diverses cordes à
la lyre, on le sait bien, et M. Alfred Aubert sait être
sérieux à l'occasion.
   Son livre renferme des sonnets et des pièces de diffé-
rents rhythmes. Nous remarquons les trois poésies, chacune
sous la forme du petit poème vanté par Boileau, et dé-