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8 POÉSIE Alors vont les beaux amoureux Far les prés, par les bois ombreux, Le cœur charmé, l'âme légère. Leurs deux mains sur l'endroit saignant, Ils s'en vont chantant et plaignant Leur blessure mortelle et chère. Ne pleurez pas, ô cœurs blessés, Des traits qu'Eros vous a lancés, L'amour se guérit par lui-même. Qu'un cœur réponde à notre cœur, Qu'on ait la joie ou la douleur, On est heureux pourvu qu'on aime. MAMOS GRILLET.