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SOUS L'ÉVENTAIL SONNETS PAR Z E N O N F I È R E Paris, Sandoz et Fischbacher, rue de Seine, 33. Qu'il soit peint par Watteau, Lancret ou Boucher, qu'il soit orné de paysages, d'idylles ou de fleurs, que son écaille ou son ivoire soit plus ou moins délicieusement tra- vaillé à jour, l'éventail éveille une idée souriante comme les roses; et plus souriante encore est la poésie qui s'est épa- nouie à l'ombre gracieuse de cette sorte de sceptre délicat, féminin, et plus doux à porter que l'autre !... C'est en effet un titre charmant que celui-là ! M. Zenon Fière l'a choisi avec goût, pour présenter son joli recueil de sonnets aux lecteurs, surtout aux lectrices. Il a cette épi- graphe : K L'éventail cache le rire et les pleurs. » LONGFELOW. Hélas ! que de blondes ou brunes têtes, que d'adorables femmes en ont fait la mélancolique expérience ! Aussi, l'é-