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DANS LE FOREZ ET LE LYONNAIS 253 Nous entrâmes dans cette ville, sans encombres, vers les cinq heures du soir, par la route de Toulouse (i), ayant le Rhône à notre droite, et nous regagnâmes notre ancien hôtel : Au lion d'or de la lanterne. Nous nous arrêtâmes six jours à Lyon pour prendre quel- que repos et nous remettre en route, plus dispos, pour l'Italie, avec les conducteurs qui devaient nous accompa- gner dans ce voyage. » Nous laisserons Golnitz s'occuper, à Lyon, des prépara- tifs de son voyage dans le nord de l'Italie, où il se rendit par Genève, Annecy, Saint-Jean-de-Maurienne et Modane. Cette partie de son itinéraire sort, en effet, des limites de nos provinces. Mais ce qui ne nous est point étranger, c'est le récit du voyage, fait à deux reprises par notre auteur, dans la Bresse et le Bugey, pour se rendre de Lyon à Ge- nève. Nous donnerons prochainement ce double chapitre aux lecteurs de la Revue du Lyonnais, si les quelques pages que nous publions aujourd'hui ont pu leur offrir quelque intérêt. A. VACHEZ. tours, sur le versant septentrional, Saint-Bonnet-le-Froid ; de là , elle descend, par le Recret, à Grézieux-la-Varenne, pour atteindre ensuite Lyon, en passant au Tourillon, au Pont d'Alaïs et au Point-du- Jour. (1) La route de Feurs, suivie par Golnitz, se raccordait, à l'entrée du faubourg de Saint-Irénée, avec l'ancienne route de Toulouse, qui abou- tissait alors à la porte de Saint-Just, eu suivant la rue actuelle des Macchabées.