page suivante »
236 CHRONIQUE LOCALK M. Fresne a été nommé préfet de l'Ain, en remplacement de M. Rousseau, nommé préfet de la Haute-Savoie. — A peine la Chambre des députés (rien de politique) a-t-elle eu voté une loi pour l'amélioration du Rhône que tous les petits bateaux se sont mis en mouvement ; les riverains, depuis si longtemps cons- ternés, se sont rapprochés de la rivière et quatre grandes Compagnies se sont formées pour faire le transport des marchandises et des voya- geurs à prix réduits. Notre belle flotte de vapeurs va renaître ; les grands steamers, plus longs que des vaisseaux de ligne, vont filer sur Avignon comme des flèches. Vienne, Valence, Viviers vont revoir les touristes et les crocheteurs animer à nouveau leurs quais si longtemps oubliés. Voici la vogue revenue à la batellerie. Les vagons n'ont qu'à bien se tenir. — M. l'abbé Routier, premier aumônier de notre Grand Hôtel- Dieu, a été appelé à succéder au vénérable abbé Berger, curé de Saint- Nizier. Ceux qui connaissent l'administration religieuse de notre vaste établissement hospitalier se réjouiront de voir les Å“uvres du regretté défunt remises entre les mains habiles et zélées de celui qui est ap- pelé à le remplacer. — L'Académie des sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon rappelle au public qu'elle décernera en juillet prochain, le Prix Dupasqaier. Ce prix consiste en une somme de cinq cents francs. Les concurrents doivent être nés dans le département du Rhône. Les envois faits avant le 30 juin. Pour les renseignements, s'adresser au se- crétariat général de l'Académie, au Palais des Arts. — Notre éminent entomologiste, M. Mulsant, bibliothécaire en chef de la ville, vient de recevoir de la Société d'entomologie de France, ex-aquo avec M. Rey, son habile collaborateur, une médaille d'or de trois cents francs comme récompense de ses savants travaux. Quelques jours après, le 14 mars, la Société d'agriculture de Lyon lui décernait une médaille de vermeil pour les belles plantations qu'il a fait exécuter, dans ces derniers temps, sur les collines du Beaujolais, dans sa propriété de Saint-Jean-la-Bussière. Qui faut-tl féliciter le plus : le donataire ou les donateurs ? — La publication des Å“uvres complètes de M. Victor de Laprade, par Lemerre, marche avec un succès toujours grandissant, dû autant Ã