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SUPPLÉMENT AU LYONNAISIANA 191 ressés à soutenir l'ancienne doctrine médicale, étoient alarmés du récit des prodiges opérés par la nouvelle. » Suit le détail des guérisons opérées sur plusieurs per- sonnes dont les noms sont encore connus aujourd'hui. M. Riboud, conseiller en l'élection de Bourg en Bresse, et résidant à Poncin, âgé de soixante ans ; paralytique. Mme Or sel, âgée de vingt ans, atteinte d'une maladie nerveuse à la suite d'une couche. M. l'abbé Arnaud, attaqué de convulsions. M. Marteau, attaqué d'une fièvre quarte. M. Richard. MIle de Boissieu, âgée de 22 ans, demeurant au Péage-de- Roussillon, atteinte de vomissements, à la suite d'un rhu- matisme. Le fils de M. le marquis de Meximieux, âgé de onze ans, atteint d'un rhumatisme général. Les D1Ies Montaland. MIIe Brossar. M. Renaudin, secrétaire de l'intendance de Dombes, traité par M. Melktier, chirurgien-major de l'Hôtel-Dieu de Trévoux. L'auteur ajoute qu'il fut aidé dans ses travaux par MM. Faissole, Grandchamp et Bonnefoy. Ce dernier fit, je crois, grand bruit à Lyon dans la société de Bellecour, car il existe sur lui une chanson assez satyrique et décoietée, dans laquelle figurent plusieurs grandes dames de quartier. Ajoutons que nous avons connu, il y a un demi-siècle, une dame de la meilleure condition, qui mourut à près de cent ans sans aucune infirmité. Elle suivait un traitement magnétique qui lui était administré par un autre vieillard, ancien pharmacien fort considéré à la Guillotière, où il ha- bitait et qui lui-même mourut à cent cinq ans. Ce traite- ment consistait en une corde de chanvre, trempant par une