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                               LETTRE                 495
   10. G s'emploie pour les passages, les sentiers. C'est
ce qui coule au figuré à travers le camp, de même que N
coule dans M. que L coule sur R, que D coule au milieu
de T.Une science très-avancée a donc, on doitle supposer,
présidé au choix du sens propre de chaque lettre.
   11. Enfin V désigne l'entrée, la porte, le défilé, par
opposition à la lettre
   12. F qui s'applique à ce qui fuit, à ce qui sort.
   13. Z est une lettre qui, dans les noms de lieux, rem-
place deux SS cantiques, ce qui se prouve par la traduc-
tion.
   Lorsqu'à l'aide de ces deux dictionnaires, l'un celui
des lettres, l'autre, celui des monosyllabes, on cherche
le sens des mots anciens, on voit que pour traduire ceux
de la langue monosyllabique, il faut traduire de droite à
gauche.
   Si, au contraire, ce nom ne peut donner de sens ration-
nel que dans la langue monolettre, il faut le traduire de
gauche à droite. Ce fait semble indiquer la superposi-
tion de deux langues.

                                            TARDY.

    Bourg, 21 novembre 1878.




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