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LETTRE 493 lieux d'après les faits qui s'y étaient passés, ou d'après la situation topographique de ces lieux, j'ai cherché, par des comparaisons successives des divers noms de lieux similaires avec leurs positions topogra- phiques, ie sens de chacun de ces noms de lieux. Par ces diverses comparaisons des noms de lieux entre eux et de leurs sites, je suis arrivé à découvrir le sens ou plutôt le dictionnaire à l'aide duquel on peut traduire ces divers noms de lieux et en déduire leur situation topographique au point de vue des hommes qui ont parlé cette langue préhistorique. En effet, cette langue n'est ni le grec ni le .latin puisqu'elle est spéciale aux régions où abondent les souvenirs de la Pierre polie, les dolmens, et les menhirs. Elle est donc antérieure aux langues latines et grecques. Mais ainsi que cela peut se prouver par l'étude comparée du dictionnaire topographique de la langue de la Bierre polie avec les langues occidenta- les, toutes ces langues ont largement .puisé dans cette langue primitive, qui, d'après le chronomètre géologique des alluvions de la Saône, a été apportée sur notre sol au XIVe siècle avant notre ère. Cette langue n'a pu être traduite qu'en décomposant les mots polysyllabiques en leurs diverses syllabes et en commençant à traduire par la droite. C'est donc une langue monosyllabique dont chaque monosyllabe est généralement formé par deux consonnes séparées par une voyelle. Il en résulte, puisque nous avons cinq voyelles, qu'il y a toujours cinq monosyllabes de for- mes similaires tels que ser, sir, sar, sor, sur. En comparant les situations topographiques de cha- cun de ces monosyllabes d'un même groupe, on voit que la voyelle joue le rôle de qualificatif et indique la situa-