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POÉSIE
Quelle extase devant les chefs-d'Å“uvre de l'art !
On passerait les jours à contempler à l'aise
Raphaël^ Murillo, Van Dyck, ou Véronèse,
Et Greuze dont le charme attire le regard.
La lyre et les pinceaux ont tant de sympathie
Et tant d'afQnité dans notre humain concert,
Car c'est l'ange des Arts, le même Dieu qu'on sert,
Un ange plein d'élan, ignorant l'apathie.
C'est l'Inspiration qui sait nous animer,
C'est l'Idéal berçant le peintre et le poète,
Soutenant nos efforts, notre cœur, notre tète,
Nous montrant le labeur, nous disant de l'aimer !
Aimons-le ! Vous l'aimez, jeune fille vaillante,
Vous le prouvez si bien qu'on le croit aisément,
Et vous me l'avez dit noblement, simplement,
Déjà comme il convient à l'artiste brillante.
Oui, chérissez votre Art, don ravissant des cieux,
Que des rayonnements soient sur votre palette,
Et qu'à vous couronner encore l'on s'apprête !
Ici, la prophétësse en répond par vos yeux !
Adèle SOUCHIER