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390             NOTICE SUR PAUL E"ïMARB

a de grandes raisons contre et de grands exemples pour; »
qu'il nous suffise de dire que c'est avec une grâce et une
légèreté du meilleur monde que notre auteur soutient sa
thèse délicate et qu'il la développe avec les idées, le
style et tout le charme qu'y eut apportés Brillât-Savarin.
   La plume de Paul Eymard ne se lassait pas et de l'a-
griculture . elle passait volontiers à l'industrie. Ce fat
cette fois sous le patronage et le couvert de la Société
des sciences industrielles qu'il publia : De l'influence çlu
façonné sur la fabrication de Lyon. Lyon, 1867, in-8.
   Ce travail est presque l'histoire de notre fabrique ;
 mais en nous indiquant la source du mal, le spirituel au-;
teur était impuissant à la tarir.
   En 1869, parut une magnifique brochure, chef-d'Å“uvre
 des presses lyonnaises : Notice sur Duclaux. Lyon, in-8,
 avec portrait.
    C'est un juste tribut d'éloges à un peintre de mérite,
 à un excellent graveur, à un ami. Paul Eymard décrit,
 en y mettant son cœur, la vie douce et tranquille du
 Paul Potter lyonnais. Sa brochure est terminée par une
liste des œuvres gravées de Duclaux.
   Le suffrage universel de F avenir, que Paul Eymard
 publia en 1875, est une question ^bien plus grave et bien
 plus interdite à notre appréciation que celle des malheu-
reux petits oiseaux. Libéral à l'extrême dans sa jeu-
 nesse, Paul Eymard avait pris peur et n'avait vu le
 salut delà France que dans un léger enrayement du
 char qui l'emporte ; il ne voulait pas qu'on supprimât le
 suffrage universel, objet du culte fervent de la majorité
 actuelle, il n'en demandait que la réglementation. Nous
passerons rapidement sur cette question brûlante sans
 nous y arrêter.
   La Revue du Lyonnais, organe,depuis plus de quarante