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332                    LES MANUSCRITS
après 1803, n'a été achevé qu'en 1812. Il forme les trois pre-
miers volumes des huit que Delandine publia et dont le
dernier a été achevé après son décès, par son fils, en 1825.
   Ce catalogue est bien connu à Lyon. Il a coûté des sommes
énormes à la Ville. Vaut-il tout ce qu'on a dépensé pour son
impression ? Je ne me permettrai pas de le juger, mais les
hommes compétents assurent que Delandine n'a eu ni le
savoir ni l'aptitude nécessaires pour une semblable et diffi-
cile œuvre. Ill'a divisée en diverses séries, comprenant les
manuscrits « Chaldéens, Syriaques et Hébreux, les Armé-
niens, les Arabes et les Turcs, les Persans et Tartares, les
Indiens et Chinois. » Enfin, dans une autre partie, se trou-
vent « les manuscrits grecs, latins et français. »
   Il a pour titre « Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon
ou Notice sur leur ancienneté, leurs auteurs, les objet,
qu'on y a traités, le caractère de leur écriture, l'indication
de ceux à qui ils appartenaient, précédée: 1° de l'histoire des
anciennes bibliothèques de Lyon et en particulier de celle
de la Ville de Lyon; 2? d'un essai historique sur les ma-
nuscrits en général, leurs ornements, leur cherté, ceux qui
sont à remarquer dans les principales bibliothèques des
villes de l'Europe, avec une bibliographie spéciale des cata-
logues qui les ont décrits, par Â. Franc. Delandine, biblio-
thécaire de Lyon, membre de l'Académie de cette ville,
correspondant de l'Institut, Lyon, 1812. » Chacun des trois
volumes consacrés aux manuscrits est de 485 pages et a été
imprimé à Lyon par Fr. Mistral, rue de Gadagne, 91.
Mais, dès 1825, ce catalogue perdit une grande partie de son
intérêt ; à ce moment, l'Académie de Lyon ayant obtenu
la restitution par la Ville de sa bibliothèque particulière,
confisquée en 1792 par la Nation, et confondue avec celle
du Collège, un grand nombre des manuscrits inscrits sur le
catalogue de M. Delandine furent enlevés de la bibliothè-
que du Collège et compris, plus tard, dans celle du Palais