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POESIE Chasseur, hélas ! ta main cruelle, Dans c,et ensemble harmonieux, Pour semer la mort autour d'elle, Bientôt va s'armer à nos yeux. Sous bois déjà la meute quête, Et l'animal sort du fourré, Pour échapper aux trouble-fête Qui, sur sa piste, ont rencontré. Ecoutez ! il débûche en plaine, L'oreille au guet, tous les cent pas S'arrètant pour reprendre haleine Et deviner quel, est son cas. C'est la première randonnée ; Le voici qui retourne au bois, Croyant dépister la menée Ainsi qu'il l'a fait maintes fois. Mais non ! la ruse est éventée, Les chiens reviennent au lancer ; La bête un instant arrêtée De fuir encor va s'efforcer. Par saint Hubert 1 c'est un à vue Retentissant et furieux ! De ce concert, l'oreille émue Dispute le plaisir aux yeux. Course vraiment échevelée ! La meute gagne du terrain ; Bientôt la victime acculée Ne sait plus choisir son chemin. Là -bas, au pied de la colline, Non loin du. ruisseau murmurant Qui roule sou eau cristalline, . Il va passer tout haletant.