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NOTICE SUR LE CHATEAU DE FEUGEROLLES 305 oublier Niccolo qui, peut-être, aurait mérité quelquesmots de plus. Venant à parler d'Alexandre, elle écrit, arec vi- vacité, un épisode des guerres religieuses de la France dans lesquelles Capponi tint le parti opposé à la Ligue- Elle rappellales œuvres de bienfaisance par lesquelles Gas- pard laissa son nom recommandé à l'affection du peuple, et consacre les dernières pages à la famille dont elle porte si. honorablement le nom ; heureuse de pouvoir montrer que les tourmentes révolutionnaires ont passé sans dommage pour Feugerolles, dont les vertus de ses seigneurs ont été la sauvegarde. « Celui qui aurait perdu de vue que ce livre n'a pa*s été écrit dans un esprit italien pourrait en regretter, peut- être, quelques appréciations erronées ; mais tous com- prendront la pensée qui domine le récit et, se rendant compte du sentiment de dignité naturelle qui trouve des motifs de haute complaisance dans le passé si respectable de sa propre maison, tiendront cet élégant petit livre pour un exemple d'un genre d'écrit qui profite à l'histoire et sert d'excitation au bien. » A. GELLI, Directeur de l'Archisio storlco. Si dans la patrie des Médicis, du Dante et de Boccace on lit avec empressement l'œuvre de Mme la comtesse de Charpin-Feugerolles, et si on y applaudit à une étude historique si bien réussie, Lyon, qui a vu naître ce tra- vail, lui fera le même chaleureux accueil et, par sa vive sympathie, prouvera qu'il n'a lui-même rien perdu de cet amour du beau et du bon que les Florentins lui ont apporté au moyen-âge. AIMÉ VlNGTRINIER.