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246          PIERRES A ÉCUELLES ET A BASSINS

l'a fait déjà remarquer M. Desor, l'aspect de toutes les
écuelles conjuguées doit inspirer les mêmes réflexions sur
leur origine artificielle.
    v Les écuelles conjuguées de la pierre de Thoys forment
    «
souvent de simples sillons dans lesquels chaque dépression
 cesse d'être distincte ; d'autres fois, les bords des écuelles
 ne font qu'empiéter les uns sur les autres et par ce fait
 les écuelles se trouvent réunies. En dessous du groupe
 que je viens de décrire, à gauche du dessin, deux petites
 écuelles de quatre centimètres de diamètre constituent
 une petite cannelure oblique dirigée de gauche à droite
 et entourée de dépressions peu distinctes.
    « Plus à droite, deux sillons composés chacun de deux
 écuelles de cinq à sîx centimètres de diamètre et ayant
 tous deux dix centimètres de longueur se présentent
 comme deux cannelures obliques dont les prolongements
 viennent converger près et à droite d'une écuelle très
 nette de huit centimètres de diamètre. Cette écuelle, la
 plus large de toutes, est elle-même située entre deux ali-
 gnements de cupules disposées en sillons.
    « Le sillon de gauche offre,d'une manière un peu vague,
 l'image d'un phallus et cette représentation d'un des em-
 blèmes des forces de la nature — si elle n'est pas fortuite
 — vient confirmer les idées de M. Desor sur la significa-
tion des ornements mystérieux de ces pierres énigma-
 tiques. Le sillon de droite est produit par la liaison de
 trois larges écuelles qui sont restées distinctes les unes
 des autres.
    « A gauche de ce groupe, huit écuelles à peine déter-
 minables sont disposées en une ligne à peu près perpendi-
 culaire. A droite et au-dessus, un sillon oblique de deux
bassins et un antre transversal de trois écuelles sont en-
tourés de nombreuses cupules dispersées irrégulièrement
jusqu'à l'extrémité inférieure de la pierre.