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224 LES ARTISTES LYONNAIS A PARIS réussi; il est fâcheux toutefois que Mllc C. P. ait voulu se fajre peindre dans un rôle à toilette aussi tapageuse. Nous citerons en outre un gentil portrait d'enfant par M. Revel.îe portrait de M11" M. R. jouant avec sa poupée, par M. Majoux, et les portraits exposés par MUe Agassis, par Mme Massip et par MM. Condamin, Dury, Jenondet, Launay, E. Micheau et Roullier. Sculpture Aux deux côtés d'une cheminée, surmontée d'une glace, les deux figures décoratives de M. A. de Gravil- lon, un homme et une femme, envoient des bulles de savon. La ligne suivante, insérée dans le livret, expli- que la pensée de l'artiste. « Au souffle de l'Amour l'heure s'envole, bulle légère. » Les deux figures sont très-bien, l'idée est originale, mais pourquoi ces mots « Au souffle de l'Amour !!! rien ne rappelle l'Amour dans l'oeuvre de M. de Gravillon. Couché sur la terre qu'il vient de fouiller, le Chercheur d'or contemple avec joie les pépites qu'il a trouvées. Cette statue, en plâtre, est bien exécutée. Elle complète l'envoi de M. de Gravillon. Le Christ de M. Montagny serait très correct, s'il n'était pas en croix. Mais aucun de ses muscles ne s'est contracté ; il n'a pas souffert, il n'est pas m o r t . . . il semble dormir. M. Chevalier a envoyé deux statuettes. L'une, en plâ- tre, a pour nom : La Chimie, C'est une femme qui tient un livre d'une main et de l'autre un flacon. En rempîa~ çant le flacon par un caillou, on aurait la Géologie, par un minerai quelconque, on aurait la Minéralogie. Nous préférons Idylle, gracieuse statuette en marbre repré- tant une jeune fille effeuillant une marguerite.