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                     JOURNAL
                             DES




 NOUVELLES                            DE   PARIS
                      de 1734 à 1738.


                            (Suite)




                                           Ce 25 mai 1735.

   Les Allemands ont, dit-on, abandonné les lignes ;
le prince Eugène, que le dernier ordinaire déclare
atteint et convaincu d'une hydropisie de poitrine, a été
saigné trois fois, a fort grondé M. de Wirtemberg d'avoir
assemblé si tôt l'armée et du dessin qu'il aurait de conser-
ver les lignes d'Eslingen, comme si l'on pouvait garder
50 lieues de pays contre une armée de 100,000 Français.
On dit donc l'armée impériale dans le camp d'Ailbron et
la nôtre campée à la Petite-Hollande, prête à passer le
Rhin, si cela n'est déjà fait.
   Pour les nouvelles de Paris, tout est à sec. Il n'y a plus
d'officiers généraux et le prince de Garignan a fait
aujourd'hui l'arrière garde en partant le dernier.
   On débite ici une aventure tragi-comique arrivée au