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çqijyjENjr, CES ,M WW^s • 93 duit au château de Marigny, qui appartenait au sire de Cortenay, chef des dix-huit ou vingt voleurs, comme les appelle Athiaud, auteurs du guet-apens. Là le prisonnier « fut enserré entre quatre murailles entre une tour si .étroite qu'il estoit contrainct de demeurer debout pu .sur ses genoux. » Il était depuis trois jours enfermé dans cette dure prison, lorqù'il résolut de s'évader. La chambre où il se trouvait donnait sur les fossés aune grande hauteur; il perce la muraille sansêtre entendu et comme dans la plu- part des cas seniblables, il se laisse glisser le long du mur, suspejadu;aux draps de son lit qu'il avait .coupé&eïlbandes et noués ensemble. Malgré une chute dangereuse et des poursuites incessantes, il arrive sain et sauf-au mont Saint- Vinqent, dans le Qharolais, qu'occupait alors le seigneur deiÇrondras. « du party contre à celluy del'itîniQn -.{4). » iQuanjd il fut de retour à Lyop, ses aumônes acquit- tèrent; ,1a lettre de change que la Providence avait tirée sur lui, en le protégeant dans ccet imminent ;pér]l et il paya au couvent la rançon dont sa fuite avait frustré ses ravisseurs. Les Minimes et la chapelle du Saint-Esprit n'eurent pas une moindre part dans les largesses de son testa- ment. « Veut et ordonne ledict testateur que sa chappelle « soit meublée d'ung calice d'argent et d'une platine du « poids de quatre marcs et deux burettes, une croix, une a paix, deux chandeliers d'argent à proportion si ja le « dict testateur ne l'afaict; oultre ce ; qu'elle soit meu- t blée de deux chazubles l'une de velours rouge cra- e « moysi et laultre de velours noir avec deux amietzet « deux aubes et si le dict testateur l'avoitja meublé veult [1] Arch. dep. H. 367. Testament du sieur Hugues Athiaud.