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\2                     COUVENT DES MINIMES

générosité du défunt les armoiries de sa famille qui étaient
placées sur les colonnes du chœur (1 ).
    Les travaux recommencèrent donc : quelques chapelles
furent dès lors construites et dotées, les caveaux funérai-
res creusés et bâtis, le clocher élevé etdes embellissements
intérieurs entrepris (2).
    Mais l'édifice oïrrait un grave inconvénient, dont on
sentait toute l'incommodité sans pouvoir complètement s'en
délivrer. Afin d'observer la règle lithurgique, qui était de
tourner à l'orient le chevet d'une église, on avait adossé
 celle ci à la colline et tout le bas se trouvait enfoncé au
pied de la montagne. Cette disposition n'était pas sans
 désagrément ; elle entretenait une perpétuelle humidité,
 l'eau suintait le long des murailles et menaçait de les
 ruiner.


   (1) Arch. Départ, du Rhône. — H. 367 livres de différentes       piè-
ces. — Coppie de l'acte que nous avons fait entre M™° de Frélus et
nous touchant le commencement d ; la Bâtisse de notre église et sa
réponse est icy après selon, la sommation qui lui a été faite.
   Faict à Lyon maison d'habitation des dicts sieurs mariés Faye et
de honnête dame isabeau Sey veufve de feu François de Ghalvet
size en rue de la Juiverie le 4 Janvier 1S77
   Présents Charles Faye conseiller du Roy en sa cour de Parlement
de Paris, chanoine de l'Eglise Notre Dame de Paris et maistre René
de la Marc cîer du dict sieur maistre des requestes et moy notaire
royal Margat.
   Dans un autre cahier manuscrit (4363) nous avons trouvé une lettre
écrite en date du 16 Avril 1631 par le R P . du Bourg, provincial,
répondant à la fille de Mr de Frélus pour lui annoncer que les armes
de son père seront conservées aux chàppiteaux des quatre colonnes
du choeur et qu'au cas que la démolition en soit faicte, les dictes
armes seront portées et posées en mesme en droicfc dans le chœur
nouveau.
   (2) Dans l'Inventaire    de 1682 (H 363) nous trouvons la note
suivantes
   « Des procédures ont été contre nous faictes en l'année [1600 à
la requête de Pierre Berne, maitre masson, pour quelques sommes
  u'il prétendoit lui estre deues du reste du prix faict des murailles
3 e notre dortoir et réfectoire et de 15 caves où tombeaux de l'Eglise;
sur lesquelles prétentions sentence de la sénécjiaussée de Lyon
 estant intervenue par laquelle nous avons esté mis hors de cour et
 de procès ; le dict Berne en ayant appelé et obtenu arrêt interlo-
 cutoire enfin, par transaction du 22 octobre 1603 accord a été faict
 à la somme de 60 livres, qui a esté payée pour toutes, ses prétentions,
 moyennant quoy nous sommes demeurés respectivement quitte»: