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                     AMBARIACUS ET VISORONTIA            423

    Or, on voit sur la feuille n° 169 de la carte de France,
  du dépôt de la guerre, un hameau nommé Amblèrieu
 juste au point choisi par le dessinateur, c'est-à-dire
 près de la grotte de la Balme, en Dauphiné, sur la grande
 route qui conduit a Crémieu et vis-à-vis le village de
 Saint-Vulbas.
    Mais il n'y a aucun rapport entre Ambérieu et Amblè-
 rieu, ce dernier hameau n'ayant à son avoir que d'avoir
 vu dans son château la célèbre Claudine Mignot, la
 Lhauda, successivement épouse de Pierre d'Amblérieu,
 trésorier de Dauphiné, de François de l'Hôpital, maré-
 chal de France, et de Jean-Casimir, ex-roi de Pologne.
    Dans sa Topographie historique de l'Ain, M. Guigue
dit (1), qu'il est très probable que c'est à Ambérieu
en Dombes, que fut promulgué, en 501, le titre XLII de la
loi Gombette et qu'une tradition constante et quelques
historiens veulent que son château ait été une des rési-
dences favorites des premiers rois burgundes; cependant
il n'y signale aucun indice de débris antiques, tandis,
qu'il dit qu'à Ambérieu en Bugey on a trouvé, en 1854,
des poteries et médailles d'Alexandre et de Probus à
Maximien (2) et que des tombes et des objets antiques
recueillis dans la commune donnent lieu de croire
qu'Ambérieu était une station à l'époque Gallo-Ro-
maine.
   Ce qui a probablement contribué à faire adopter à M.
Guigue, Ambérieu en Dombes pour VAmbariacus des
Burgundes c'est le voisinage de Savignieu auquel il attri-
bue le Sarbiniacus, cité comme le lieu où l'évêque de
Lyon, accompagné de plusieurs autres prélats (3), eut une

 (1) page 5 et p. XXVIII.
 (2) page XVII.
 (3) d'Achery, Spicil, T. V. p. 110.