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(MOMENT DES MINIMES 421
il céda ses privilèges à la famille de la Guiche. Un des
membres de cette illustre maison, François de la Guiche
de Saint-Géran, maréchal de France, avait dans son tes-
tament exprimé le vœu que la Palisse eût un couvent de
Saint-François de Paule, et il avait laissé à cette inten-
tion les sommes nécessaires. Moulins fut substitué à la
Palisse et reçut les legs et les obligations qui y étaient
attachés (1).
Ce fut sur les instances et par la protection de l'arche-
vêque, Monseigneur de Villars, que les Minimes entrèrent
à Vienne <;2). Logés d'abord dans une maison séculière,
ils ne parvinrent qu'à grand peine à bâtir une véritable
demeure monastique ; bien qu'en petit nombre, ils eurent
souvent à supporter les atteintes d'une pauvreté extraor-
dinaire. Le couvent, qui ne pouvait se suffire, fut vendu
avant que la Révolution française n'éclatât, dispersât les
religieux et vendît •leurs monastères.
L'abbé J.-B. VANEL.
(A suivre.)
(1) Chronicon niinimorum.
(2) H. 3H7. Ancien Livre des chapitres généraux et provinciaux,
année 1640,