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384 METTRE par toutes les personnes soucieuses de retrouver consi- gnées sur un monument d'un âge passé, les grandes découvertes géographiques dont se glorifie notre siècle, et d'en reconstituer l'histoire. Il était du devoir de votre Commission de rechercher elle-même comment cette reconstruction pourrait se faire avec autorité et utilité. L'Afrique a été naturellement l'objet de ses premières études. Au milieu de traits incohérents etd'erreurs naïves dues à des préjugés d'école, il est aisé de distinguer sur la carte d'Afrique du globe de la Bibliothèque les grandes lignes géographiques telles que la science actuelle les représente, et tout particulièrement les trois points sui- vants : les réservoirs équatoriaux du Nil ; le Congo ayant la direction que Stanley assigne à son cours ; le Zam- bèze coulant comme le veut Livingstone. D'où venaient, aux xv e et xvie siècles, ces précieuses connaissances ? Votre Commission, «'entourant des documents les plus sérieux, après des recherches approfondies, signale Les ouvrages ci-dessous, comme ayant pu fournir aux gra- veurs flamands, et plus tard à Henri Marchand, les don- nées dont ils ont. fait usage : 1° La Géographie de Ptolémée. 2° L'Asie portugaise de Jean de Barros (1552), 3° La Description du Congo, par Pigafetta, d'après Lopez (1592). 4° L'Historiette description de l'Ethiopie de Dom Francisco Alvarez (1558). 5° L'Afrique de Léon l'Africain (1556). 6° Les vieilles cartes et portulans. Parmi ces vieilles cartes et portulans, celles qui pa-