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           DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE LYON             351
«   au Mercure tenant une bourse d'un côté et un caducée
«  de l'autre, c'est le plus beau sujet de jeton que vous
«  puissiez avoir ; pour le millésime, comme il en faut
«  tous les ans, si vous voulez l'y mettre, il faudra
« faire un quatre nouveau toutes les années, hors que vous
«  ne vous contentiez d'une ancienne date. »
   Anisson propose donc de nouveau le Mercure, repoussé
en 1703 ; de plus, ce qui démontre que ce revers ne fut
pas accepté en 1703, c'est que le jeton de 1703 n'a" pas
de millésime et qu'on fait remarquer à la Chambre qu'en
repoussant le jeton: Dum circuit ornât, lequel, au fond,
est assez vulgaire comme devise et comme sujet, et en
mettant le millésime, elle va être forcée de faire fabriquer
un coin tous les ans.
   La question ainsi posée ne fut pas vidée facilement.
MM. de la Chambre écrivaient encore, le 24 mai, que la
bourse du Mercure leur faisait « quelque petite peine. »
Aussi Anisson leur répondit, le 28, que puisqu'ils ne
voulaient pas de Mercure, il faudrait chercher quelque
autre chose et que la Chambre devrait s'adresser au P.
de Colonia ou à d'autres gens de lettres de Lyon. Ce
furent ces messieurs de l'Académie qui, paraît-il, 'trou-
vèrent celui de 1704: un cadran solaire avec la légende :
 Verarefert. Anisson écrivit, le 22 avril 1705, que le jeton
était gravé. Il fut achevé en juillet et on y mit le millé-
sime 1704 ; l'avers restant celui de 1703.
   Mais on s'était ainsi condamné à changer le revers cha-
que année ; aussi la Chambre écrivit, le 19 août, en accu-
sant réception de celui de 1704, quelle trouva beau et bien
frappé, qu'il fallait travailler à faire graver celui de 1705
pour ne par être en retard. On proposa comme sujet une
nacre de perles.
    Anisson écrivit, le 2 septembre, qu'il avait envoyé Ã