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           DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE LYON               349
 laisser à MM. les Prévôts des marchands et Echevins seuls
 celles de la ville, car tel était le sentiment de l'Académie
 qui proposait pour armes un lion rampant de même métal
 que celui de la ville avec entourage de fleurs de lis tout au~
 tour de Vécu. Quant au poids des jetons, il croyait qu'il
 ne fallait pas les faire plus forts que ceux- du consulat
 pour ne. pas le désobliger.
    La réponse du 22 janvier 1703 fut que la Chambre
 adhérait à ce qu'on venait de lui proposer; toutefois, qu'il
 serait à propos de retrancher la bourse du Mercure ; deux
jours après on accordait la bourse.
    Le 22 février, Anisson demande combien il faut frapper
 de jetons et quels sont les émaux des armoiries de Mes-
 sieurs de la Ville. On lui répond, le 3 mars :
    « Nous n'avons besoin, quant à présent, que de quinze
 « bourse de cent jetons chacune que vous aurez la bonté
 « de faire faire et vous ne les enverrez que sur un nouvel
 « ordre. A l'égard des métaux des armoiries àv la ville,
 « nous ne croyons pas qu'on les distinguât dans les
 « carrés, cependant nous vous disons que I'écu porte de
 « gueules au lion d'arg-ent, au chef cousu de France.
« Ces armoiries se mettent ordinairement dans un beau
 « cartouche, sans autre cimier et quand on veut le jeton
« plus parfait, l'on y ajoute, par forme de support, le
« Rhône et la. Saône. C'est là le modèle des derniers que
« Messieurs du Consulat ont fait faire. »                   '
   On peut voir à cet égard le revers des jetons des
Echevins Jacques de Bonnel, 1702, François Bouchage
et François de Costa, 1703.
   Le 18 mars et \ 0 juin, la Chambre demande si les jetons
seront bientôt prêts et on explique qu'une bourse est of-
ferte à Anisson comme marque, bien légère, de ses bon3
offices et une autre à un M, Lefebvre. Il n'y aura donc que