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      SIXAINS GLACIAIRES


Dans ces jours où l'on voit une folle jactance
En un hasard confus changer la Providence,
Notre Père, à tes pieds, qui donc pour toi combat ?
C'est ta sagesse, ô Dieu ! ta bonté, ta puissance,
Dans le plus faible objet brillant de tant d'éclat,
Et, chaque jour, plus loin conduisant la Science.

Tu créas notre corps de boue et de poussière ;
Tu lui donnas ses lois comme à toute matière :
Tu soumis notre orgueil à la soif, à la faim,
A cent besoins divers, à toute la misère
Qui ne ferait de nous qu'un animal humain,
Si, par notre Raison, tu n'étais notre Père !

Au cœur tu nous as mis le besoin de connaître !
En voyant ta grandeur nous adorons le maître
Qui de rien sut former l'univers et les cieux !
La Raison ! c'est l'appui dont tu soutiens notre être,
Quand par sa Majesté, devant nos faibles yeux,
En son vaste infini ton bras va disparaître.
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