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                 L'HOPITAL DES CATHERI1NES               29
    Deux figures d'anges ou adorateurs en bois, façon ar-
 gent.
    Un Christ arquimit, et une croix de même métal.
    Nous sommes arrivés à l'année '1655, époque où le
vieil hôpital des Catherines ainsi que les bâtiments de
l'Aumône-Générale changèrent de destination. — Ces
constructions diverses furent alors disposées pour servir
d'hôtel garni connu dès sa fondation sous le nom d'Hôtel
du Parc. Il serait difficile aujourd'hui de donner l'origine
de cette dénomination dont les premières traces se mon-
trent entre l'année 1655 déjà désignée et les années
suivantes jusqu'à 1674. — Dans le cours de ces années,
intervint un contrat d'échange entre les recteurs de l'Au-
mône et un sieur Anselme Questan, ouvrier en drap, le-
quel, par ledit contrat, cédait aux recteurs de l'hospice
une partie de maison portant pour enseigne l'image de
sainte Catherine, et un autre contrat par lequel le sieur
Gédéon Volant, tant en son nom qu'en celui de sa femme
Hélène Vignon, vendait aux mêmes recteurs une autre
partie de la maison ci-dessus, désignée plus haut par l'i-
mage de sainte Catherine, plus un autre corps de bâti-
ment acquis par ledit Gédéon Volant, « faisant le der-
rière de la maison Robbio fe't prenant ses jours sur la
« grande cour où pend pour enseigne le Parc Sainte-Cathe-
« nne, le tout au prix de 8,000 livres. »
   Ici se terminera notre travail sur l'hôpital des Catheri-
nes, notre intention ayant été, en faisant ces recherches,
de conserver le souvenir de cet établissement hospitalier,
et non d'écrire l'histoire d'un hôtel garni.
                            E. PERRET DE LA MENUE.