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-24             L'HOPITAL DES CiVTHEMNES

l'angle, ayant son entrée du côté de la place, portait le
nom de maison Volant, Questan et Jarricot. Reconstruite
en 1674, sur l'alignement qui fut alors donné aux rec-
teurs par un sieur Deglareins, probablement architecte-
voyer de la ville à cette époque, elle avait été, jusqu'à ce
moment, fort connue sous le nom de Croix-Blanche.
   Dans l'intérieur de cour de cette maison, dit M. Paul
Saint-Olive, auquel nous devons les détails qui suivent,
était établi un café très fréquenté.
   Au commencement de la Révolution, une réunion poli-
tique s'était établie dans cette maison et avait reçu le nom
de Société des chats, parce que, probablement, on crai-
gnait les coups de griffe de ces sociétaires révolution-
naires. Ce café, appelé Marin,du nom de son propriétaire,
prit ensuite celui de ses voisins et, de là, l'appellation de
 Café du Chat. Pour ne pas s'éloigner du quartier où il
 était en bonne réputation, il s'installa, au moment où ces
bâtiments furent démolis pour être reconstruits par nous,
 en face de son ancien local et de la rue Terme. Il a
 conservé son nom de Café du Chat et sert de lieu de réu-
 nion aux marchands de pierres de taille, qui s'y assem-
 blent le mercredi et le samedi de chaque semaine.
    Les trois autres constructions venant ensuite se
 nommaient: maison Robbio elle avait été vendue aux
 recteurs en 1671 ; maison Charbon, vendue aux recteurs
 en 1665; enfin, maison Varamby, acquise d'abord, en
  1677, par messire Nicolas de Neuville, duc de Villeroy,
 gouverneur, représenté par l'archevêque de Lyon, Ca-
 mille de Neuville. L'acte d'acquisition porte élection en
 faveur des recteurs, aux charges ci-dessous énoncées:
    « Par acte du 6 décembre 1677, très-haut et très-puis-
  « sant seigneur messire Nicolas de Neuf-Ville, duc de
  « Villeroy, pair et maréchal de France, chevalier des