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 18                   L'HOPITAL DES CAT11EIUNES

  lis pour l'édification de l'ancien Hôtel du Parc qui exista
 jusqu'en 1859, se trouvait antérieurement une petite
 maison dont l'une des façades s'élevait sur l'ancienne
 place des Carmes, c'est aujourd'hui la rue d'Algérie. Ce
 bâtiment était précédé d'une cour carrée dont les murs,
 couronnés de créneaux, formaient l'angle de notre rue
 d'Algérie, laquelle, du temps de Henri II, se nommait
 place de la Lanterne,et encore de la rue de Ste-Marie, por-
 tant alors le nom de la rue de la Fontaine. Ce nom avait
 été donné à cette voie publique à cause d'une source dont
 les eaux reconnues très-pures et très-bienfaisantes, cou-
 laient sans interruption dans ce lieu. Elles étaient très-re-
 cherchées dans ce temps et le sont encore aujourd'hui pour
 eur fraîcheur et leur excellence. Un borne-fontaine en
 fonte remplace l'ancienne fontaine très-vaste, démolie.
     « La fontaine Saint-Marcel, dit une note tirée des ar-
 ec chives de la Charité, prend sa source* de la vigne du
 « couvent de la Déserte : la fluidité des eaux est partagée
« entre le public qui en reçoit l'utilité au pied de la Grande -
« Côte Saint-Sébastien et la maison Sainte-Catherine,
« aujourd'hui Hôtel du Parc, dans leqdel on a conduit les
« eaux par des tuyaux souterrains. »
    En 1580, les recteurs de l'Aumône étaient chargés d'en-
tretenir cette fontaine Saint-Marcel. Alors intervint une
convention entre les consuls et les échevins de Lyon, en
qualité de recteurs de l'Hôtel-Dieu, convention passée
dans l'étude de du Troncy ('!), notaire et secrétaire delà
ville, laquelle convention contenait remise de la directe de



  (1) Voir : Notes et documents pour servir à l'histoire de Lyon. Péri-
caud aîné : 1576, octobre 5, Benoît du Troncy, notaire et contrôleur
des domaines à Lyon, est nommé secrétaire du Consulat, en rempla-
cement, de Jean Ravot, démissionnaire.