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 260                  L'OCTROI DE LYON

   Pour les premiers, comme il n'existe pas à Lyon d'en-
trepôt général des liquides, ils sont placés sous le régi-
me de l'entrepôt à domicile. Ils sont au nombre de 500
environ et sont exercés par la Régie des contributions
indirectes quidresse, tousles trimestres, unétatdes droits
constatés dus à l'octroi, par chaque entrepositaire. Ces
produits sont mis en recouvrement par les receveurs
d'octroi de l'intérieur.
   Les seconds, étant des entrepôts d'objets soumis uni-
quement aux taxes d'octroi, sont directement exercés
par six vérificateurs d'octroi, sous la surveillance immé-
diate de l'inspecteur.
   Le nombre de ces entrepôts s'accroît, chaque année,
et, de 260 qu'il était en 1869, il est arrivé à 355, en 1876.
   Ces 355 entrepôts se divisent de la manière suivante,
par rapport aux différents chapitres du tarif de l'octroi :
Pour les liquides, eaux minérales, drogueries, vinaigres,
  etc               '                                     55
Pour les comestibles, fromages, salaisons, e t c . . . .  68
Pour les fourrages, avoines, orges, etc                   37
Pour les combustibles, houille, charbon de bois,
  etc                 -                                   35
Enfin, pour les matériaux, bois, métaux, verres à
  vitre, etc                                             160

   Il est facile d'expliquer l'augmentation du nombre des
entrepôts à Lyon, par cette seule raison que tout négo-
ciant qui obtient la faculté d'être entrepositaire peut re-
cevoir chez lui et dans ses magasins, sans acquittement
préalable des droits, les marchandises de son commerce,
soumises àl'octrci.
  Pour être entrepositaire, il faut posséder en magasin
un certain stock de marchandises déterminé par l'arti-