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t'OCTROI DE LYON 183
ouverte; et, sur le champ, commencent les visites et les
perceptions.
Chaque bureau a son receveur, son vérificateur, un
ou plusieurs commis aux écritures, selon l'importance des
arrivages, et deux ou trois.préposés pour faire les visites.
Les voitures sont soigneusement examinées, et la
taxe est perçue sur les objets présentés qui en sont
susceptibles.
En arrivant à la barrière, tout introducteur est tenu
de déclarer au bureau la nature, la quantité, le poids et
le nombre des objets compris au tarif dont il fait le
transport, et de produire les lettres de voiture, connais-
sements, chartes-parties, etc. Le vérificateur contrôle
ces déclarations et jauge, pèse ou mesure les articles
déclarés, puis il inscrit la déclaration qu'il a reçue sur
les registres dits de contrôle dont il délivre le bulletin
au voiturier, après l'avoir signé.
Le contribuable passe à la recette, verse entre les
mains du receveur la somme portée sur le bulletin et
reçoit en échange une quittance du registre n° 10 ou A
suivant la nature des perceptions.
Sur le N° 10'sont inscrites les perceptions concernant
tout à la fois le trésor et la commune, et sur le reg. A
les perceptions concernant exclusivement la commune.
Cette opération accomplie, le bulletin du registre de
contrôle est remis à l'un des préposés de service à la
barrière. Celui-ci doit reconnaître l'objet sur lequel la
perception vient d'être effectuée ; lire l'énoncé du bulletin
à haute voix; laisser passer l'introducteur; signer le
bulletin qui doit aussi porter la signature du receveur et
le mettre dans une boîte cadenassée envoyée au bureau
central, à la fin de chaque journée.
Ce système de contrôle a non seulement pour but de