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'fcKS AUMIÀN 409
Prospert, et ensuite en 1714, au palais du Luxembourg,
dans un logement qu'il occupa comme pensionnaire du
roi.
Benoit I, selon le même auteur, est celui des Audran
qui a le plus approché de la perfection de Girard : ses tra-
vaux sont larges et faciles ; son burin est moelleux, sou-
ple et hardi et l'on remarque dans toutes ses estampes
une correction de dessin et une simplicité de moyens qui
les font aisément distinguer des pièces de Benoit II avec
lesquelles on les a souvent confondues.
Nous n'avons trouvé à la collection d'estampes du P a -
lais des arts, d'après le catalogue Rolle, que quatre es-
tampes de Benoît I, les n os 90,140,142 et 143 du catalo-
gue de Le Blanc. Quatre sur deux-cent soixante-six, c'est
peu pour la ville natale de B. Audran.
JEAN, graveur, est né à Lyon, le 27 avril 1667 (\).
« Le dit jour, (28J j ' a y baptisé Jean, né le 27 du cou-
rant, fils de Germain Audran, graveur en taille douce et
de Jeanne Cizeron, parrain, Jean Carteron, maistre im-
primeur, marraine, Antoinette Audran, rue Mercière, rue
Thomassin (2). •
Il est mort à Paris en 1756 et le 17 juin :
« L'an 1756, le 18 juin, a été inhumé dans cette église
le corps de Jean Audran, ancien marguillier de cette pa-
roisse, graveur ordinaire du Roy, décédé hier en l'hostel
des Goblins, âgé de 89 ans passés, en présence des sieurs
Benoist et Gabriel Audran, ses fils, et sieurs Jean-Baptis-
(1) 28 avril selon la biographie Didot; Le Blanc, et la Notice sur
G. Audran, de M. Duplessis ; cependant, lorsque l'enfant est né la
veille du baptême, l'acte indique cette circonstance ; c'est ce qui existe
dans celui que nous donnons.
(2) Registres de.laparoisse de Saint-Nizier de Lyon; communiqué
par M, Vachez, archiviste de la ville de Lyon.