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LES AUDBAN 4G5 Germain, de Claude et de Gérard. » C'est frère qu'il fal- lait écrire puisqu'il dit, plus loin, que Girard fut le dis- ciple de son oncle Karle. Dans ce cas Karle eût été son grand-père. On voit qu'il faut étendre les recherches biographiques sur l'ensemble des individus d'une famille au lieu de se borner aux plus célèbres, puisqu'on ne peut éviter les er- reurs qu'en les citant tous à leur place. hlève de Lebrun et de Claude Gillot, si nous en croyons les biographes, cet artiste ne fut pas le premier venu et écrivit sur l'ordre dorique en 1684. Mariette dit de lui « qu'il avoit un talent particulier pour les ornements ». Nous en trouvons la preuve dans une série de renseignements que nous fournissent les an- notateurs des Archives de l'art français lesquels nous donnerons in extenso puisque ce Lyonnais peut être con- sidéré comme absolument inconnu parmi nous. « C'est celui qui a été le maitre de Watteau (à 'Argen- ville, Vie de Watteau, IV. 404). « Dans la dernière édition deBrice (1752, IV, 404-5), celle qui a été soignée par Mariette, on trouve cette note dans l'article du Luxembourg : « Claude Àudran, concierge de ce palais, est regardé avec justice comme un des premiers dessinateurs qui aient jamais paru pour les arabesques et les grotesques. Ce sont des compositions d'ornements légers et agréable- ment distribuez, qui étoient en usage chez les anciens et qui ont été renouvelez par le fameux Raphaël. Ils sont devenus fort en vogue ; on en orne les lambris et les pla- fonds des plus petites pièces et ils produisent un effet charmant, lorsqu'ils sont imaginez avec goût et qu'ils sont, exécuté' avec autant de soin que tout ce qui a été fait en ce genre par Claude Audran. On en peut juger par 30