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230 BIBLIOGRAPHIE.
préface. Une autre correction que je puis fournir, s'appli-
que au livre de Sansovino, mentionné (p. 16) sous le titre
de : Origine di cavallieri, in-8°, 1566, Venise. Cet ouvrage,
inconnu à Brunet ou dédaigné par lui, est un des plus
anciens traités des ordres de chevalerie ; il est intitulé :
Origine de Cavalieri di Francesco Sansovino nellaquale
si iratta l'inventione, Vordine, et la dichiaratione délia
Cavaleria di Collana, di Croce et di Sprone. Con gli sta-
titti in particolare délia Garliera, di Savoia,del Tosone,
et di san Michèle, et con la discritlione deW isole di
Malta et delV Elba. — Outre les articles désignés dans le
titre, on trouve plusieurs autres dissertations dans ce
livre, et de plus quatre gravures sur bois représentant les
colliers de la Jarretière, de l'Annonciade, de la Toison
d'or et de Saint-Michel, entourant les armes d'Angleterre,
de Savoie, de Bourgogne et de France. Le blason de
Bourgogne est inexactement figuré par un écu à trois
bandes.
Que le lecteur n'admire pas mon savoir bibliographique,
je suis, à la lettre, doctuseum libro ; toute mon érudition
se borne à posséder le livre en question. C'est pour la
même raison que je puis dire quelques mots du premier
article de l'inventaire, le Corpus civile d'Hugues de la
Porte. L'exemplaire que possédait l'abbé Pierre de Masso
était une première édition que notre libraire lyonnais
avait publiée en vertu d'un privilège accordé, en 1544,
par le Parlement de Paris. Mais ce privilège étant limité
à quatre années, Hugues de la Porte, à son expiration,
se pourvut auprès du roi Henri II et en obtint, en 1549,
un nouveau privilège valable pour dix ans. Il put ainsi
publier une seconde fois son cours de droit civil en cinq
•volumes in-folio, qui parurent successivement en 1550,
1552, 1556 et 1557. J'ai un volume de la première édi-
tion, daté de 1548, et les cinq volumes de la seconde