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                 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON                 93

 belle armée sur laquelle repose tout l'avenir de notre
 pauvre France.
   Le général de Cissey, en créant les Cercles militaires
 avec leurs bibliothèques, a voulu aussi que, dans ces lieux
 de réunions, il fût tenu des conférences par des officiers
— excellent moyen pour le développement de l'instruction
militaire et de l'art oratoire, auquel un officier ne saurait,
 non plus, demeurer étranger. Dans ce but, une salle de
 conférence est à la disposition des officiers — ceux qui en
veulent profiter en font la demande à l'avance au Prési-
dent de la Commission, en indiquant le sujet de la confé-
rence et le nom de l'officier qui doit la faire ; les officiers
de tous les corps de l'armée ont le droit d'y assister. En
outre, une presse autographique est à la déposition des
officiers pour répandre, dans la limite qu'ils désireront,
l'analyse ou la rédaction de leurs conférences ou de leurs
travaux. Les officiers familiers avec une langue étrangère
se groupent et traduisent les articles des revues et jour-
naux qui peuvent intéresser ; ces traductions, reproduites
par l'autographie, sont mises sur la table de la biblio-
thèque et profitent ainsi à tous les membres du cercle.
   Enfin, dans le local même du Cercle^militaire se trouve
un cercle ou café restaurant destiné à réunir les officiers
de toutes armes qui n'avaient jusqu'à présent pour lieux
de réunion que les cafés de la ville où souvent ils ne trou-
vent pas, chez le public qui les fréquente aussi, les égards
qui leur sont dus.
   La sollicitude de M. le Ministre de la guerre pour notre
armée qu'il a trouvée en haillons, en 4871, et démoralisée
par les revers, et aujourd'hui remise, par ses soins
constants, dans les meilleures conditions d'armement, de
discipline, de savoir et de dévouement, n'a donc rien négli-
gé pour l'instruction et l'agrément même de l'officier. Le