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__»".- "~ NOTRE-DAME-DE-LYON 383 Le 4 décembre, Lucas Cochin et Jean de Salles se char- gèrent, moyennant 1800 livres, de planter les pieux, d'établir la plate-forme, de faire les cintres des arches et de fournir tous les engins nécessaires aux maçons (1). Le 6 mai 1507, pendant que les charpentiers étaient à l'œuvre, Jean Taborin, dit de Lorraine, maître maçon, fut chargé « de bastir sur la pille plus prouchaine des deux arcs tombez, » et de l'exhausser de treize pieds (2). Le 22 juin 1507, l'adjudication de la maçonnerie de ces arches fut donnée à Guillaume Noytollon et à Girard Grangier, moyennant 1700 livres. La pierre de taille et la chaux étaient fournies par la ville (3). Les diverses parties d'un même ouvrage concédées à des entrepreneurs différents devaient forcément faire naître des contestations. Des difficultés ne tardèrent pas, en effet, à naître entre les charpentiers et les maçons. Ces derniers prétendaient que les fondations avançaient trop lentement ; qu'elles étaient mal faites, parce qu'on « avoit pas neteyé la place et esté au gravier vif, etc. » Enfin, après enquêtes, contre-enquêtes, expertises, des- centes et vues de lieux, avis les plus contradictoires, le Consulat ordonna, par délibération du 17 novembre 1507, < mander quérir messire Jehan de Cullan, chanoyne de ' Cusset, qui a vacqué à la conduyte du pont de Paris et autres grans édiffices et constructions de pontz, affîn d'a- voir son advis et savoir s'il voudra prendre la charge de la conduyte du pont du Rosne (4).» Un chevaucheur lui fut (1) Ibid., BB., 25, P 81. (2) Ibid.. BB.,25, f° 138. (3) Ibid., BB., 25; f 152. (4) Ibid., BB., 25, f 198.